Qu’est-ce qui vous rassemble ?
Nos débats.
Qu’est-ce qui vous sépare ?
Nos débats.
Que souhaitez-vous changer ou modifier dans l’exercice de votre métier ?
Son inertie.
Comment avez-vous vécu votre « première chance », votre première commande ?
« Première chance », c’est le cas de le dire parce que nous en avons eu. Notre premier marché public a été décroché en 2009, un an après la création de detroit architectes, grâce à l’architecte conseil du CAUE 22 qui a expliqué à la maîtrise d’ouvrage que l’investissement d’une jeune agence pouvait surpasser son manque d’expérience. Nous l’avons très bien vécu.
Sur quoi travaillez-vous ?
Un concours sur la reconfiguration des Halles Alstom 1 et 2, 60 logements en promotion, un foyer de jeunes travailleurs, l’aménagement d’un cinéma d’Art et Essai, une étude urbaine, la réhabilitation d’un hangar en habitation…
Pour qui travaillez-vous ?
La Samoa, un promoteur, Silène, une association, la mairie de Saint-Nazaire, un particulier.
Où sont les gisements de travail et d’activité encore inexploités ?
Nous cherchons encore.
Quel sens revêt aujourd’hui pour vous la notion d’œuvre ?
Aucun. Elle n’est plus d’actualité.
Vous reconnaissez-vous des maîtres, sinon des guides, au moins des précurseurs ?
Juan Atkins, Françoise Sagan et Jean-Pierre Marielle.
Existe-t-il à votre avis une école ou du moins un sillon ligérien ?
Une école peut-être pas mais une connivence entre architectes très certainement (rappelons un aspect de la définition de « connivence » : entente secrète ou tacite entre des personnes, notamment pour préparer une action commune.)
Préférez-vous parler de communauté (d’architectes) plutôt que de profession (d’architecte) ?
De communautés de sensibilités